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MON VOYAGE à VéLO

Dobrodošli u Hrvatsku !

En traversant le pays et en longeant le littoral, les images défilent : une mer cristalline, des plages et des criques qui se succèdent, des promenades maritimes et, au large, des archipels de toute beauté. Partout, des rochers ou plages pour se baigner, des villes balnéaires historiques, où plongent des monts vertigineux, des lacs somptueux et de rutilants couchers de soleil font la beauté de ce pays.

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Monnaie : 1 euro = 7,4 Kuna

940 km à vélo en 19 jours

Une mer cristalline

La côte dalmate est sans doute la plus belle

De superbes couchers de soleil sur toute la côte

Ici un des lacs du Parc National de Plitvička

En y restant près de 1 mois, la Croatie est le pays où j'y ai passé le plus de temps lors de mon voyage. Avec seulement 42km de pédalage par jour en moyenne, j'ai pris de temps de profiter de ce pays, et j'en suis tout à fait satisfait ! Il y fait bon vivre !

Actuellement, la Croatie compte 10 sites inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, 8 culturels et 2 naturels : j'ai pu en découvrir 6 !

La Croatie fut, tout au long de son histoire, au carrefour de quatre grands espaces culturels, ce qui confère une richesse à son patrimoine, tant architectural qu'artistique. Outre le caractère slave de ses habitants qui remonte à la fin du VIe siècle, la Croatie a subi les influences vénitiennes sur la côte dalmate d'une part, et les influences austro-hongroises dans les plaines du Nord de Slavonie et dans le bassin du Danube d'autre part. Cet héritage vient se superposer à celui préroman - romain et byzantin - plus diffus mais auquel elle doit sa tradition chrétienne. Le voisinage immédiat de l'Empire ottoman, du XVe au XIXe siècle, dont l'expansion s'est arrêtée en terre croate, a également eu son importance. Premier peuple slave christianisé, dès le début du VIIe siècle, les Croates sont encore aujourd'hui très majoritairement de confession catholique.

Petite église du XVème siècle à Posedarje : On en trouve du même genre un peu partout dans le pays

De nombreuses églises laissées à l'abandon

Semaine #8 : 14 mai au 20 mai 2018

ČABAR

Cabar fut la première ville à traverser après le passage de la frontière. Situé à plus de 500 mètres d'altitude, ma première envie fut de me reprocher du littoral pour admirer la mer, gagner quelques degrés surtout fuir la pluie !

La frontière croate

Une vie très rurale dans les terres

NOVI VINODOLSKI

La route le long de la côte est très sympa à faire. Un reste un peu sur les hauteur, ce qui permet d'avoir une belle vue sur des villes côtières et de ports de pêche, ainsi que sur de nombreuses îles dans le golfe du Kvarner (Krk, Rab, Crès, Lošinj). 

De nombreux parcs éoliens le long de la côte

Vue sur les îles et sur Novi Vinodolski

GACKA

En remontant dans les montages pour rejoindre le Parc National de Plitvička, on parcourt la Gacka, un cours d’eau situé dans la région de la Lika au centre de la Croatie. La rivière traverse une région karstique à proximité du massif du Velebit appartenant aux Alpes dinariques et s’écoule au travers de la ville d’Otočac.

La rivière est reconnue pour la qualité de ses eaux et est très appréciée des pêcheurs à la truite. On y trouve d’autres espèces de poissons comme l’anguille d'Europe.

NACIONALNI PARK PLITVIČKA JEZERA

Le parc national des lacs de Plitvice est un parc national au sein d'un plateau karstique. C'est à la fois le plus ancien des parcs nationaux du sud de l'Europe et le plus étendu de Croatie. Il fut créé le 8 avril 1949 et ajouté sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979.

Au cœur d’une forêt profonde, entre une plaine vert sapin et une zone montagneuse escarpée, les lacs de Plitvice, reliés les uns aux autres par des cascades tuffées (roche poreuse du calcaire), se déploient sur une formidable extension géographique de 294 82 km 2 . Une succession de grandes étendues d’eau douce, de chutes majestueuses, de rivières, de bois et de vastes prairies. Les seize lacs en gradins, se jetant les uns dans les autres en enjambant des travertins d’algues et de mousses sédimentées, apparaissent comme un phénomène naturel qui ne manque pas de poésie !

Hormis le fait qu'il n'est pas possible de s'y baigner et que ce soit extrêmement touristique (même en semaine en basse saison !), ce parc national est à voir absolument lors d'un passage en Croatie !

A quelques kilomètres du parc, le camping de Borje est très agréable ! Des navettes gratuites sont disponibles pour se rendre au parc et de nombreux chemins de randonnée sont présents au alentour.

Au sommet de la montagne Plješevica (1 650 m)

Nuit étoilée simplement magnifique

Au sommet de la montagne Plješevica, se trouve la Base aérienne enterrée de Željava. Sa construction débuta en 1957 sous le nom de code "Objekat 505" ou "Bâtiment 505". Comme tout bâtiment militaire sensible en Yougoslavie, les travaux furent réalisés dans le plus grand secret. Elle se termina en 1965 et coûta environ 6 milliards de dollars ! 

Liée au silence ahurissant, à l’aspect désertique et quelque peu hostile et l’atmosphère fantomatique et irréelle de la base, son exploration est une expérience étrange !

Semaine #9 : 21 mai au 27 mai 2018

En redescendant sur Zadar, on parcourt la route 27. Les paysages verdoyants laissent place à des paysages bien plus arides. Le changement est assez brutal : métamorphose du décor et vive augmentation des températures !

POSEDARJE

A une quinzaine de kilomètres de Zadar se trouve le village de Posedarje ainsi que la mer de Novigrad (Novigradsko more). Cette baie pénètre profondément dans le nord de la Dalmatie et n'est relié à l'Adriatique que par le détroit de Novsko ždrilo. On y trouve une petite île avec son église du XVème siècle. 

L'eau n'étant pas profonde, on va bien le phénomène de marée même en mer Adriatique ! Le levé de soleil est superbe.

ZADAR

Par sa position centrale, parfaite pour visiter toute la Dalmatie, Zadar est une cité ancienne et une ville active. Le tourisme y est florissant. Ce pôle économique majeur de la région est fort d’un patrimoine historique impressionnant. Un héritage antique et médiéval préservé, auquel s’ajoute un urbanisme contemporain inspiré et une bonne activité culturelle. C’est aussi ici que l’on peut assister à des très beaux couchers du soleil, assis sur les gradins du front de mer, envoûté par l’étrange musique des Orgues Marines.

L’église Saint-Donat (IXe  siècle) rappelle la longue et prestigieuse histoire de la ville.

De très beaux couchers de soleil 

Superbe graff, à la Dixit :)

Vue de Zadar depuis l’église Saint-Donat

En se promenant dans Zadar, on a du mal à croire que cette ville fut l’une des plus touchées par la guerre d’indépendance, entre 1991 et 1995, tant la reconstruction fut exemplaire. Malgré les multiples destructions et pillages, le patrimoine historique est aujourd’hui mis en valeur de manière exemplaire. 

ÎLE DE PAG

Cette île ou plutôt presqu'île, l’une des plus longues de la Croatie s’étire sur 285 kilomètres carrés. De nature rocailleuse  et karstique, elle fait face au massif Velebit. La bora, vent froid qui vient des montagnes, participe fortement à son aspect minéral. Des rafales balaient continuellement la surface des terres, ce qui rend la végétation très clairsemée. En certains endroits, le paysage prend une apparence quasi lunaire. Dans le nord, cependant sur des parcelles agricoles abritées, des coteaux de vigne s’y plaisent, alors que les oliviers centenaires près de Lun bénéficient aujourd’hui d’une zone botanique préservée.

Dans le sud, c’est la production de sel marin qui fait vivre les Pagois. Les arts et traditions populaires y sont encore vivants, comme le bel ouvrage des dentellières, les produits gourmands, le fameux paški sir, fromage de brebis réputé, le miel de sauge. 

Une nature aride certes, mais des vues panoramiques bien dégagées, une vieille ville de Stari Grad Pag séduisante, une large baie et 11 km de plage de sable sont de Pag un île à visiter.

ŠIBENIK

Contrairement aux cités voisines de la côte, qui furent construites successivement par les Grecs, les Romains, les Byzantins, Šibenik fut fondée par les rois croates durant les IXe et Xe siècles. Puis, tour à tour, le royaume passe aux mains des souverains hungaro-croates et vénitiens.
Entre les XVe et XVIIe siècles, la Sérénissime utilisa la ville dans sa lutte contre Byzance. Son statut de riche port marchand lui permit de se développer rapidement. L’influence artistique est notable dans tous les arts majeurs, architecture, sculpture, peinture. De nombreux maîtres italiens apportèrent leur contribution à l’embellissement de la ville, qui possède aujourd’hui un patrimoine historique exceptionnel, dont la cathédrale Saint-Jacques, inscrite au registre du patrimoine mondial culturel de l’Unesco.

Cathédrale Saint-Jacques

Vue de la ville depuis la forteresse

Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la capitale de la région développait son activité économique grâce au commerce de l’aluminium. 
Mais en 1991, lors de la dernière guerre, Šibenik est sévèrement touchée par les bombes. Elle entre en récession. Aujourd’hui, le centre-ville conserve l’atmosphère d’une ville de province tout en observant sa périphérie se moderniser à vitesse grand V. Le périmètre médiéval et Renaissance, admirablement restauré dans un vaste domaine piéton, la forteresse ancienne entièrement réaménagée pour la visite et les spectacles en plein air, la promenade de la mer, 
ses terrasses de cafés-restaurants ouvrant sur le canal, la rivière krka et les îles contribuent à son charme paisible.

NACIONALNI PARK KRKA

Classé Parc national depuis 1985, le parc de Krka doit sa richesse à la présence de la rivière Krka, longue de 72 km, qui arrose littéralement l’arrière-pays jusqu’à la mer. Le cours d’eau puissant a creusé un véritable canyon, dans lequel se succèdent de nombreuses cascades et une multitude de petits lacs. Ainsi, 
sept grandes chutes d’eau sont recensées en redescendant la rivière. L’incroyable beauté du site réside dans le mélange de roches et de larges cascades, à la faune et flore sub-méditerranéennes. Le parc national est précieux pour la diversité des espèces et fait partie des sites ornithologiques les plus riches en Europe.

Le parc national de Krka est un peu plus petit que le parc national des lacs de Plitvice, mais est un peu moins fréquenté et surtout il est possible de s'y baigner ! L'eau y est incroyable !

PRIMOŠTEN

La balade le long de la côte, entre Zadar et Split, et plus particulièrement entre Šibenik et Primošten, est tout simplement magnifique. L'eau est d'une couleur incroyable et des plages quasiment désertiques ! Un pur bonheur !

A 30 km au sud-est de Šibenik, le petit village médiéval de Primošten est devenu la localité la plus photographiée de la côte adriatique, après Rovinj et Dubrovnik. A l’origine, un site naturel particulier, un îlot conique à quelques encablures du continent. 
On a donc relié le rocher à la terre ferme par un pont mobile, qui fut remplacé par un terre-plein artificiel. 

 

Dormir dans un hôtel abandonné, avec une telle vue fût une expérience simplement superbe ! De plus, l'hôtel était complètement décoré de très jolis graffitis ! 

Certaines rues ainsi que les appartements du village sont encore très archaïques !

TROGIR

La cité portuaire, qui s’est établie entre les douces collines de la terre ferme et la péninsule de Čiovo, se découvre comme une petite Venise. 
C’est l’une des plus belles villes de l’Adriatique, dont le centre historique, très visité, est inscrit au patrimoine culturel mondial par l’Unesco.

Très photogénique, elle est souvent choisie comme décor de cinéma. La forteresse médiévale, reliée aux rives nord et sud par deux ponts, se visite en journée et s’ouvre aussi pour les concerts et spectacles estivaux.

Venise occupa la cité pendant quatre siècles jusqu’en 1797. On  édifia  des  palais,  maisons,  tours  et forteresses, autant de bâtiments qui entrent 
dans le patrimoine précieux de Trogir. Puis au début du XIX e  siècle, c’est Napoléon qui s’empare de la cité. Cette période française est marquée par l’amélioration des conditions de vie de la population intra-muros. On sent une certaines détente dans les relations inter-communautaires.

Mais sous l’empire austro-hongrois,  de  1814  à  1914,  les  habitants souffrent de la faim, des épidémies et la ville ruinée perdra de son prestige.
Dans les années 1970, c’est l’avènement du tourisme sous l’ère titiste. S’amorce alors une période de prospérité qui dure jusqu’à la dernière guerre de 1991, qui met un terme à cette croissance. Une décennie plus tard, on a reconstruit et la forte animation estivale a repris.

SPLIT

Deuxième ville de Croatie, à 150 km au nord de Dubrovnik, capitale de la Dalmatie, cette métropole jeune et active ne vit pas que du tourisme, même s’il reste un secteur très développé. Depuis le XIX e  siècle, les industries (ciment, fer, matières plastiques, chantiers navals) continuent de tourner. La majorité des usines se trouvent en proche banlieue, ce qui donne une première impression peu engageante lorsqu’on aborde la ville par les routes du nord ou du sud.

Au centre-ville, en revanche, le patrimoine historique est très riche. Le secteur piétonnier s’organise autour du palais de Dioclétien, vieux de 1 700 ans, qui continue à vivre. Aujourd’hui, cette résidence impériale n’est pas seulement une zone archéologique, c’est un quartier actif, au cœur de la ville commerçante qui communique avec le front de mer (riva), superbe avenue plantée de palmiers royaux, le port et ses immenses ferries en partance pour les îles, les terrasses ombragées…

Semaine #10 : 28 mai au 3 juin 2018

BRAČ

Depuis Split, j'ai pris le ferry pour le rendre à Brač : C’est la plus grande des îles dalmates (395 km²). Les habitants sont essentiellement regroupés au nord car le sud est assez montagneux. Ils y vivaient traditionnellement de l’agriculture. Au même titre que le paški sir de l’île de Pag, le fromage de Brač est réputé pour son goût original. Il vient, ici aussi, du lait aromatisé aux plantes sauvages que broutent les brebis. Bien que très fréquentée, l’île s’est tenue jusqu’à présent à l’écart du tourisme de masse et a réussi à se préserver des constructions anarchiques, au grand bonheur de ceux qui recherchent le calme.

Si vous cherchez des plages, vous trouverez votre bonheur à Brač. La plus connue, la plus fréquentée, celle de Bol, où se trouve la fameuse Corne d’Or (Zlatni Rat), le sujet photographique vu et revu sur de nombreuses cartes postales croates. Mais il reste encore des criques désertes à découvrir, accessibles à pied sur l’ensemble de l’île.

L'arrivée se fait au port de Supetar. Cette ancienne cité romaine est devenue aujourd’hui, grâce à l’arrivée du ferry, le centre administratif de l’île.

Le mont Vidova Gora, situé à 780 mètres d'altitude, plus haut point de l'ensemble des îles de l'Adriatique, offre de superbes vues panoramiques sur les paysages de Brač et les îles proches. Ça fait les cuisses :) !

HVAR

Malheureusement, la compagnie Jadrolinija qui effectue les trajets entre Brač et Hvar interdit les vélos dans ses bateaux !

J'ai donc du prendre un bateau "privé" ! A peine une dizaine de personne sur le bateau et donc forcément plus cher !... Mais c'était un trajet fort sympatique ! (où j'ai pu rencontré France).

Hvar est la plus longue des îles de la Dalmatie centrale (68 km). Orientée sud, c’est aussi l’une des plus ensoleillées. Avec une belle nature préservée, de multiples possibilités de baignade et de cabotage, sa végétation luxuriante, lavande et romarin sauvage parfumant l’atmosphère, son patrimoine humain très ancien, les superbes cités historiques (Stari Grad, Hvar-ville, Vrboska), ses beach-clubs, l’île de Hvar reste l’une des destinations les plus touristiques du pays.

MAKARSKA

Depuis la ville de Sućuraj sur Hvar, un dernier ferry me permet de regagner le terre ferme. La riviera de Makarska se déploie sur près de 60 km. Cette région de Dalmatie centrale a une histoire assez originale puisqu’elle fut, en 1498, la première à passer sous la domination de l’Empire ottoman. Puis, comme les autres parties du littoral, elle tombe aux mains des Vénitiens et, pour un court temps, sous contrôle des troupes napoléoniennes.

La côte Dalmate est juste sublime ! La prise de hauteur offre des paysages à couper le souffle ! 

La cuisine dalmate, principalement centrée sur le poisson et les produits de la mer, ainsi que le vin croate sont très appréciable après une journée de vélo !

Semaine #11 : 4 juin au 10 juin 2018

Pour rejoindre le sud du pays et Dubrovnik, il faut forcément changer de pays et passer par la Bosnie-Herzégovine. Et oui, le pays est tout simplement coupé en deux, pour permettre à la Bosnie d'avoir un petit accès à la mer ! 

Petit séjour donc en Bosnie, où je vous invite à changer de page pour découvrir ce superbe pays (enfin une petite partie) !

DUBROVNIK

De retour en Croatie, on longue la riviera de Dubrovnik (Župa Dubrovačka) s’étend de la station balnéaire Cavtat aux portes de la vieille ville. Sur une dizaine de kilomètres de côte escarpée, on découvre des criques, des petites plages de sable et de galets, une Adriatique turquoise alimentée par les sources de la montagne, bref une nature imposante.

En Dalmatie du sud donc, un petit port ancré sur un rocher est devenu la « perle de l’Adriatique », l’une des plus belles villes fortifiées au monde. Durant la guerre d’indépendance (1991), la cité médiévale a sévèrement été touchée par les bombardements serbes, monténégrins et ceux de l’armée fédérale yougoslave. Grâce au soutien de l’Unesco et des donateurs internationaux, l’ancienne Raguse a pu se reconstruire. Aujourd’hui, peu de marques sur les bâtiments rappellent ce passé douloureux.

La majesté des remparts, des palais, églises ou monastères s’impose à nouveau. Les portes d’entrée monumentales, les toitures d’argile aux tons rose orangé, la grande artère principale (Stradun) avec ses ruelles pavées formant un formidable labyrinthe urbain de vieilles pierres polies, mais aussi les places et les cours intérieures, tout a été restauré à l’identique. Ce secteur entièrement piéton représente un ensemble architectural exceptionnel.

Quand on pense à Dubrovnik, c’est immédiatement l’image de la vieille ville qui surgit. 
Actuellement Dubrovnik compte un peu moins de 1 700 habitants intra-muros, l’espace y est pratiquement entièrement dévolu aux touristes en été. Conséquence, les habitants, les petits commerces de bouche, les échoppes artisanales sont peu à peu remplacés par des boutiques de souvenirs souvent insipides. 

Quand on pense à Dubrovnik, c’est immédiatement l’image de la vieille ville qui surgit. 
Actuellement Dubrovnik compte un peu moins de 1 700 habitants intra-muros, l’espace y est pratiquement entièrement dévolu aux touristes en été. Conséquence, les habitants, les petits commerces de bouche, les échoppes artisanales sont peu à peu remplacés par des boutiques de souvenirs souvent insipides. 

Mais on pense également à la série Game of Thrones qui a rendu mondialement célèbres ses imposants remparts et son Port Real, capitale des Sept Couronnes. Une vraie attraction touristique à Dubrovnik !
D’autres villes historiques ont servi de décor aux équipes de tournage, Split notamment, avec l’intérieur de son palais Dioclétien, mais aussi Šibenik, qui montre à merveille les libres domaines de Braavos et Quarth. La valorisation exemplaire du patrimoine historique croate, le soin apporté à la restauration architecturale magnifie les forteresses, les murs d’enceinte autour des cités médiévales et Renaissance.

Une petite randonnée (ou l'utilisation d'un cable car pour les moins courageux) permet d'avoir une vue sur la vieille ville ainsi que sur les nombreuses îles au alentour, mais surtout d'un magnifique (encore) coucher de soleil ! Un pur plaisir pour les yeux !

Voici ce termine mon séjour en Croatie. Vous l'aurez surement constaté, la Croatie est un pays magnifique à visiter. La nature est très bien préservée, le site ainsi que les plages sont très propres. Quant aux villes, le patrimoine historique est parfaitement valorisé, sauvegardé et bien entretenu.

© 2017 MonVoyageàVélo

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